L'OM s'est qualifié pour la finale de la Coupe de France en battant Nantes 3-0 (Ribéry, Maoulida et Cissé). Il affrontera Sochaux, le 12 mai, au Stade de France !
3-0. Score de fête pour soirée de folie. Du bonheur plein les yeux, et surtout des espoirs désormais immenses de voir les Olympiens rouvrir la vitrine des trophées. Mercredi soir, ils n’ont pas failli. Ils ont réussi à hisser le club jusqu’au Stade de France.
Même si, surprise, ce ne fut pas l’OM mais Nantes qui prit l’initiative. Le magnifique tifo du Virage Sud avait à peine disparu que les Canaris jouaient les trouble-fête. Cédric Carrasso se coucha avec a propos sur le tir de Diallo, et les Olympiens purent entrer dans la partie sans dégât.
Mieux, ils ne restèrent pas sans réponse. Avec Niang (de près) puis Taiwo (de loin) qui mirent Fabien Barthez à contribution à son tour.
Mais l’avertissement de la première minute ne fut pas pour autant un acte isolé. Entreprenants et percutants, les Jaunes tenaient promesse, eux qui s’étaient jurés de vendre chèrement leur peau. Ainsi, plus d’un cœur s’arrêta de battre dans le Vélodrome quand Da Rocha toucha du bois, à la 20e.
Les pulsations reprirent de plus belle à la 27e. Nasri ouvrit pour Maoulida qui élimina Barthez de la tête, mais Niang n’appuya pas assez son tir. L’électrocardiogramme s’affola pour de bon une minute plus tard. Franck Ribéry décocha une frappe fantastique de plus de 20 mètres dans la lucarne pour l’ouverture du score, abandonnant Barthez à son sort (1-0). Un bijou de précision et de puissance qui n’aura pas été sans rappeler celui qu’il avait inscrit en novembre 2005, élu but de la saison. C’était déjà contre Nantes.
Aussi beau soit-il, ce but ne découragea pas les Canaris. L’égalisation se déroba pourtant juste avant le repos, avec cette reprise de Payet un cheveu au-dessus.
A 45 minutes de sa finale, l’OM venait de vivre là l’avant-dernière contrariété de sa soirée. L’ultime ne sera pas une occasion mais la sortie de Ribéry (remplacé par M’Bami pour une béquille à la cuisse) à la pause.
Car par la suite, le scénario idéal se déroula sous les yeux des 55 000 supporters phocéens. Organisé pour piéger en contre son adversaire, l’Olympique de Marseille s’en donna à cœur joie. Un stratagème diabolique. Et efficace. Témoin, le deuxième but. Déviation de Pagis, Nasri qui s’arrache puis emballe une passe décisive à Maoulida, et l’attaquant de conclure entre les jambes de Barthez (2-0, 55e).
Le troisième répondait à la même logique. Celle d’une équipe olympienne sereine et à l’affût de la moindre erreur. Entré en jeu sous les acclamations du Vélodrome quelques instants auparavant, Djibril Cissé sentit le coup quand Cubilier amorça une passe en retrait. Il fila comme une fusée en direction du but de Barthez et le trompa en deux-temps (3-0, 77e).
La joie déferla sur une enceinte vibrante et déchaînée. Les derniers instants prolongèrent le plaisir, comme une bande-annonce de l’enthousiasme qui va gagner la ville jusqu’au 12 mai...
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