Les Olympiens se sont qualifiés pour les 8e de finale de la coupe de la Ligue (tirage vendredi) grâce à leur succès 2-1 à la Mosson. Les buts marseillais ont été inscrits par Habib Bamogo et Toifilou Maoulida, les deux anciens montpelliérains.
Une première période euphorique, une deuxième plus en retrait, mais en fin de compte une qualification logique pour les Olympiens sur la pelouse de Montpellier (Ligue 2). Un succès que les Héraultais auront contesté de toutes leurs forces jusqu’à la dernière seconde. On dit souvent qu’il n’y a pas de match facile, encore moins en coupe. La rencontre de mercredi en a apporté une énième preuve. Et pourtant, le suspens semblait s’être éteint au bout d’une grosse vingtaine de minutes. Le temps pour Habib Bamogo et Toifilou Maoulida, les deux anciens montpelliérains, de célébrer à leur manière leurs retrouvailles avec leur club formateur.
Un premier but construit, fluide. Décalage de Ribéry, centre tendu de Pagis, et reprise taclée de Bamogo. Un deuxième plus opportuniste. Volée canon de Oruma renvoyée par le gardien sur Maoulida qui ne manquait alors pas de sang froid pour doubler la marque (0-2).
L’écart était fait. Et le poteau, touché par Alain Cantareil sur un coup-franc tout en finesse à la 4e minute, était oublié.
Mais Montpellier revenait avec d’autres intentions en deuxième mi-temps. Une formation transfigurée, telles que le sont souvent celles qui n’ont plus rien à perdre. La sérénité phocéenne devait cependant attendre la réduction du score par Montano (69e) pour réellement être remise en cause. Sur l’action, Cissé avait devancé Carrasso de la tête, et Montano avait tenté et réussi un spectaculaire retourné sous la barre (1-2).
Dès lors, entre un OM campé sur ses bases et attendant qu’une fenêtre s’ouvre pour un contre assassin, et un Montpellier Hérault revigoré, le ballon vivait de plus belle. Comme sur cette balle de 1-3 que se procurait Mamadou Niang en s’emmenant le cuir par-dessus la défense, avant de ne pas cadrer sa pichenette. Comme, aussi, sur cette double parade de Cédric Carrasso, mitraillé par Darbion et Malm (à bout portant) (85e).
L’égalisation, et donc la prolongation, ne seront ensuite plus jamais aussi proches lors des dernières minutes. Les Marseillais, forts d’une cinquième victoire d’affilée toutes compétitions confondues, continueront leur route en coupe de la Ligue.
Tirage au sort des 8e de finale : vendredi à partir de 11h45. Matches les 24 et 25 octobre
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Le duo américain des White Stripes sait-il que ce dimanche soir 60 000 supporters déchaînés ont retourné le stade Vélodrome sur l’air de leur morceau « Seven nation army » ? Un hymne de victoire entonné par les Olympiens à la fin de leurs matches cette année, et qui a maintenant gagné les tribunes. Le tube d’un été marseillais euphorique. Six matches de championnat pour cinq victoires, qui plus est consécutives. Un début de saison vertigineux pour une équipe à qui rien ne résiste actuellement. Pas même le béton bordelais du maçon Ricardo.Bien sûr, les Phocéens ont mis du temps à y faire leurs fissures. L’édifice girondin est solide. Malgré une entame de partie tonique, les coéquipiers d’Habib Beye durent prendre leur mal en patience. Les mouvements entre Ribéry, Niang et Nasri secouaient les bases bordelaises, sans que Ramé ne soit réellement mis à contribution. Au contraire, il revenait à son homologue Carrasso de réaliser la parade de la première période. Une sortie décisive face à Wendel qui rendait justice à la domination marseillaise des 45 minutes initiales.
En deuxième mi-temps, Mickaël Pagis réglait rapidement la question du perce-muraille. Le match venait de reprendre depuis moins de 4 minutes, et alors que Franck Ribéry était à terre à la sortie d’un contrôle orienté, le ballon roulait tranquillement vers l’ancien strasbourgeois. Dans un geste instinctif et terriblement efficace, Pagis enroulait son tir de l’intérieur du droit pour expédier le cuir vingt mètres plus loin sous la barre de Ramé. Une merveille qui enflammait le stade, et qu’on ne se lassera pas de voir et revoir dans les prochaines heures.
Taye Taiwo était à l’unisson, dans son style caractéristique, six minutes plus tard. Décalé sur coup-franc, il embarquait la défense avant de placer sa mine dans le petit filet. 2-0. Deux beaux buts. Et un adversaire qui vacillait alors comme rarement depuis deux ans en Ligue 1.La malchance (pour l’OM) voulut qu’un penalty (pour une faute inexistante) remette en selle Bordeaux. La transformation de Chamakh (2-1) contraignait en effet les joueurs d’Emon à davantage assurer leurs arrières, alors que jusque là ils semblaient naturellement aimantés vers le but de Ramé.
La rencontre se « tendait ». Les contacts se durcissaient. Et dans le jeu, les Bordelais existaient de plus en plus, même s’ils étaient en permanence sous la menace d’une contre-attaque fatale. Toifilou Maoulida, entré en jeu, manquait de peu de la mettre à exécution, dans le temps additionnel, quand son tir frôlait le montant. Bordeaux l’avait échappé belle. Mais il n’échappait pas à la défaite.
Et l’OM continue ainsi de tutoyer les sommets...
Les Olympiens se sont imposés 1-0 jeudi en match aller du premier tour de l'Uefa, grâce à un but superbe de Habib Bamogo, contre Mlada Boleslav. Match retour dans 15 jours en République Tchèque.
Un match fermé, une équipe tchèque accrocheuse, un peu de fatigue post-PSG, mais au final une victoire importante, illuminée par une superbe réalisation d’Habib Bamogo, titularisé comme Wilson Oruma et Alain Cantareil.
Une pure merveille de spontanéité et de technique, jugez plutôt : ouverture millimétrée de 30 mètres de Sabri Lamouchi, et reprise de volée en première intention de l’attaquant olympien pour clouer Miller sorti à sa rencontre.A ce coup d’éclat de la 31e minute a succédé toute une série de tentatives marseillaises d’aggraver la marque. Alain Cantareil, Renato Civelli (de la tête) et enfin Toifilou Maoulida accentuèrent ainsi la pression sur le but du portier tchèque jusqu’à la pause.
Toujours aussi regroupée après le repos, l’équipe de Dusan Uhrin Junior ne laissa que peu d’espaces aux Phocéens, malgré le punch d’Habib Bamogo. La rugosité des visiteurs multiplia les coups-francs, puis les cartons. Et incita Albert Emon à renouveler sa formation. Mamadou Niang et Franck Ribéry entrèrent en scène pour creuser l’écart. Les Tchèques firent la même interprétation de ces changements. Ils musclèrent encore un peu plus leur jeu, jusqu’à l’expulsion du défenseur Sevinsky, coupable d’une obstruction sur le vice-champion du Monde (78e).Cette supériorité numérique ne facilita pourtant pas la tâche des Marseillais, ni donc n’alimenta le compteur buts bloqué à cette première unité. Un avantage d’une petite tête avant le retour mais au moins le confort, non négligeable, de ne pas avoir encaissé de but.